85 % de Sukuks gouvernementaux pour les prêteurs et assureurs islamiques

Les banques conformes à la charia, les institutions financières non bancaires (IFNB) et les compagnies d'assurance seraient autorisées à acheter 85 % des Sukuks du gouvernement, a annoncé dimanche la Banque du Bangladesh.

Auparavant, le quota d'attribution était passé de 70 % à 80 %.

Selon la circulaire de la banque centrale, 10 % des titres islamiques émis par le gouvernement seraient réservés aux succursales et guichets islamiques des banques conventionnelles.

Les 5 % d'unités restantes seront émises à d'autres investisseurs, notamment des investisseurs individuels, des fonds de prévoyance et des assurances-dépôts, ajoute-t-il.

Selon la circulaire, si les investisseurs des trois catégories souscrivent trop à un Sukuk d'État, l'allocation des unités se fera au prorata.

En d’autres termes, la sursouscription entraînera une diminution proportionnelle du nombre de parts demandées par les investisseurs d’une catégorie par rapport au nombre de parts qu’ils souhaitaient acheter.

En revanche, si un ou deux segments d'investisseurs ont sous-souscrit un Sukuk d'État et que l'un ou les deux autres ont fait une offre supérieure à leur quota, les unités invendues seront réparties entre les sursouscripteurs au prorata.

Et si les trois segments restent sous-souscrits, les banques conventionnelles, les IFNB et les assureurs seraient en droit de soumissionner et bénéficieraient d'une allocation au prorata.

La Banque du Bangladesh a levé 13 000 crores de taka pour deux projets différents au cours des dernières années et prévoit de poursuivre son action, car le secteur financier islamique en plein essor a de plus en plus besoin d'instruments conformes à la charia.

Contrairement aux instruments de dette traditionnels, les Sukuk permettent aux investisseurs de posséder l'actif en question acheté avec leur argent jusqu'au remboursement et, pendant la période intermédiaire, de gagner des revenus de location que l'utilisateur de l'actif paie.

Après remboursement intégral, la propriété de l'actif sous-jacent est transférée à l'utilisateur à l'origine du Sukuk.

Le fiduciaire construit le pont entre les investisseurs et l'initiateur.

Les entités du secteur privé ont également commencé à être financées par les Sukuks.

En 2021, la société cotée en bourse Beximco Limited a émis le tout premier Sukuk du secteur privé dans le pays et l'instrument de 3 000 crores de Tk a été principalement souscrit par des investisseurs institutionnels.

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